
La France est vraiment mal partie !
Depuis que droite et gauche sont en campagne électorale, avec les primaires de part et d’autre, les patriotes ont pu faire un triste constat, des plus inquiétants :
En effet, le problème essentiel, le problème vital, celui qui conditionne l’avenir même de notre France millénaire, voire sa survie en tant que démocratie occidentale, a été soigneusement occulté. A savoir, la menace d’un islam conquérant consécutif à une déferlante migratoire encouragée depuis 40 ans.
Nos politiques, qui n’ont rien vu venir, tant ils sont atteints par le virus mortel du politiquement correct, découvrent avec effroi qu’ils sont devenus les otages de nos 8 millions de musulmans. Par conséquent ils rasent les murs.
En 1990, ils pouvaient décréter sans risque, aux Assises de Villepinte sur l’immigration : “l’islam est incompatible avec nos lois”.
Mais une génération plus tard, avec 8 millions de musulmans, dont le tiers se laisse bercer par les sirènes de la charia, et même 50% des jeunes de nos banlieues, nos élus choisissent de faire profil bas, le courage n’ayant jamais été leur vertu principale.
Dans sa tribune du 9 janvier, Ivan Rioufol soulève le problème, mais il ne s’en prend qu’au PS. Or, la dérobade des politiques devant le danger mortel que représente l’islam radical, est générale et concerne TOUS les partis.
Même Marine va devoir clarifier sa position sur cet islam qu’elle “pense être compatible avec la République”. Car ce genre de propos ne veut strictement rien dire, si on n’expose pas les moyens d’action qu’on envisage, une fois au pouvoir.
Le débat politique se résume donc aux éternels problèmes économiques et sociaux, aux éternelles recettes qui ont échoué depuis 40 ans, ou bien aux recettes miracles qui n’ont aucune chance d’aboutir face à la rue et aux syndicats.
Bref, c’est ainsi qu’on piétine depuis 40 ans et que tous nos problèmes se sont aggravés.
Mais sur l’immigration, c’est silence radio. Sur l’islam, silence radio.
Pourtant la seule question de bons sens qui vaille est la suivante :
Quelle politique économique, libérale ou étatique, a la moindre chance de réussir, si on ne règle pas en priorité les problèmes d’immigration et d’islamisation de la sphère publique ?
Aucune, ce sera tôt ou tard la désintégration de la société et la guerre civile.
La gauche a toujours vanté les mérites d’une société multiculturelle et les vertus de l’islam, religion de paix et d’amour, comme chacun sait. On ne reviendra pas sur les débilités et âneries en tout genre que nos politiques de gauche ont sorties sur l’islam. Rien d’étonnant à ce déluge de niaiseries, puisqu’aucun d’eux n’a lu le Coran.
A chaque attentat, qui illustre l’échec total de l’intégration, le troupeau ne sait que bêler : “pas d’amalgame”. Et c’est ainsi que tout empire.
A droite ce n’est pas mieux. Juppé, le bisounours islamophile, grand admirateur de Tarek Oubrou, a été écarté. C’est une chance pour la France. Le centre mou est un fléau.
Mais que penser de Fillon, qui prétend “Vaincre le totalitarisme islamique”, tout en déclarant qu’il a beaucoup de respect pour le même Tarek Oubrou, islamiste radical reconverti en républicain modèle ?
Fillon pratique un double langage. Il veut favoriser la construction de mosquées et souhaite que les communes se portent garantes des prêts contractés pour leur construction ! Où est la Laïcité dans ce genre de propos ?
Quant à Macron, l’électron libre qui ne sait pas de quel bord il est, on attend ses réponses sur d’autres sujets que l’économie. La politique, ce n’est pas que le budget.
Que propose-t-il contre l’islamisation de l’école républicaine dénoncée par le rapport Obin de 2004, contre les revendications islamistes dans les hôpitaux, les entreprises et toute la sphère publique ? Mystère.
Que propose-t-il pour la reconquête des quartiers soumis à la loi des caïds et des barbus ? Rien !
Que propose-t-il pour stopper le tsunami migratoire ? Rien.
Quelle est sa vision du conflit syrien, du conflit israélo-palestinien ? Mystère.
Car en matière de géopolitique et de diplomatie, Macron est un perdreau de l’année. Il n’y connaît strictement rien. Il n’a pas l’étoffe d’un chef des armées, responsable de l’arme nucléaire. Sorti de son business de banquier et d’économiste, il n’a aucune expérience.
Enfin, il y a le cas Marine.
Personne ne met en doute son patriotisme, son combat contre l’immigration et contre l’islamisation de la société. Elle est la seule à vouloir fermer les frontières, condition indispensable si on veut réussir l’intégration des immigrés déjà installés. On comprend très bien qu’avec 8 millions de musulmans, Marine ne puisse tenir le langage des sites Identitaires. Elle prend la France en l’état et sera la présidente de tous les Français.
Mais interrogée sur la compatibilité de l’islam avec la République, elle a répondu :
« Moi, je crois que oui. Un islam tel que nous l’avons connu, laïcisé par les Lumières comme les autres religions. » Et d’ajouter :
« J’ai mes convictions. Nous n’avons pas à nous pencher sur le contenu des religions. Mais il y a une Constitution et des lois, chacun doit s’y soumettre, affirme-t-elle à Marianne. Il y a dans la religion musulmane des porteurs d’une idéologie totalitaire, la charia. Ceux-là me trouveront sur leur passage. »
Ce genre de déclarations irrite bien des patriotes et mérite un minimum de pédagogie et d’explications, lesquelles font totalement défaut.
Car l’islam, c’est le Coran.
Et le Coran, c’est le sexisme, le jihad, la suprématie de la charia sur toute autre loi.
Marine sépare l’islam de l’islamisme, sépare le religieux du politique. On la comprend.
Mais le problème, c’est que le Coran ne s’embarrasse pas de telles subtilités.
Par conséquent, puisque 30% des musulmans se disent tentés par la charia, quelle sera exactement la politique de Marine pour rendre l’islam compatible avec la République ?
Quelle sera sa position vis à vis du CFCM totalement soumis aux puissances étrangères ?
Quelle sera sa politique sur la construction des mosquées réclamée par Dalil Boubakeur ?
Quelle sera sa politique vis à vis des pays du Golfe, de l’Algérie, de la Turquie ou du Maroc, pays qui ont tous l’ambition de contrôler l’islam de France ?
On sait que droite et gauche auront une attitude de soumission totale, par lâcheté.
Ce qu’on ne sait pas, en revanche, c’est comment Marine, dont personne ne met en doute le courage et la volonté, comment va t-elle s’y prendre pour faire de nos 8 millions de musulmans des “bons républicains”.
Car là est la question vitale pour l’avenir de la France. Il est temps qu’elle y réponde pour rassurer les millions de patriotes qui misent sur sa victoire.
Jacques Guillemain
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